destin » que le pauvre bougre « a rencontré cette créature apocalyptique, à la tête de chérubin qui souffle de la trompette, aux griffes de dragon qui déchire les anges. »
Outre de nombreux romans, Mme Schalck de la Faverie a publié un poème, Coupables ou Victimes ? sorte de Jocelyn mélodramatique où j’ai surtout admiré des épigraphes en langues fort diverses : français, latin, italien, allemand, anglais et même droit. Des vers grandiloquents sont précédés de ces lignes : « La séparation de corps ne rompt point le lien du mariage, elle ne fait que le relâcher. Mourlon. »
Noël Bazan écrit des romans pour le Petit Journal, le Semeur ou le Républicain de l’Est. Mais elle est fière surtout de ses deux recueils de vers. Elle donne « aux autres femmes ces morceaux de son cœur, ces gouttes de son sang… Aux autres femmes… à tous, à l’humanité. Tant de lèvres lui ont menti, que cela adoucira peut-être sa souffrance, de pouvoir se reposer sur un cœur vrai. » Elle s’écrie encore : « J’ouvre aux yeux de tous ce Livre d’une femme, que plusieurs d’entre elles ont pensé, qu’une seule a eu le fier courage d’écrire, et je sais que beaucoup m’en remercieront. »