pour déclarer, très grave : « Je vous prie de croire que je ne fais pas de jeux de mots. »
Non, Trolliet, nous n’aurons pas la cruauté de vous croire. Il serait trop triste que votre sottise ne fût pas faite surtout d’assonnances, comme les non-sens des rondes enfantines, quand vous déclarez, par exemple : « Les strophes de ce Hugues rappellent sans trop de désavantage celles de Hugo ; » ou encore : « L’auteur de l’Aiglon pourrait bien être demain l’aigle de la poésie française ! »
Voici qu’après avoir relu Médaillons de poètes, je suis tenté de souscrire pour le monument Trolliet. Ce sera le monument non d’un homme, mais d’une espèce : aussi éloquemment qu’une aimable statue de caniche, il dira la platitude et le sourire servile du fonctionnaire.
Jadis Faguet travaillait uniquement dans la critique littéraire. Mais un commerçant qui a réussi doit donner quelques méditations à son pays. Depuis quelque temps, la politique préoccupe Faguet, commerçant arrivé et bon citoyen, ce qui nous épargne quelques âneries littérai-