et son infamie morale. Car ce sont les « charmes » physiques de Barrès qu’il vitupère à plusieurs reprises : « son dos circonflexe, sa voix dure et sèche d’eunuque, sa jaunisse d’envieux… ses dents à pivot, son air emprunté de cuistre qui met pour la première fois les pieds dans un salon. » Et il reprend ailleurs : « Cheveux plats de sacristain, nez crochu, oreilles telles un rebord de pot de chambre, avec je ne sais quoi de godiche et de constipé qui fait songer à un fœtus en rupture de bocal. »
Même quand il s’agit de « Drumont, entrepreneur de mensonges, fauteur d’assassinats et pasteur de solécismes », notre moraliste descriptif lui reproche surtout « sa face d’égoutier » et une barbe « hospitalière » qui, paraît-il « consternera d’envie, parmi les bienheureux, le pédiculaire Benoit Labre. » Il est surtout « Drumont-le-Vermineux » et on lui en veut, plus que de tous ses crimes, de ce que « petit employé de l’Hôtel de Ville en 1867, il a gardé la crasse insaponifiable des bureaux. »
Je n’ai regardé jusqu’ici que le Tailhade déjà ancien qui soignait sa tenue. Il a fait, depuis, le grand effort commercial et déformateur. Il est le soldat soldé d’un parti. Du Parnasse il est