Page:Sébillot - Contes de terre et de mer.djvu/150

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Ah ! mon bonhomme, arrêtez votre bâton, vous allez être gracié.

Quand il fut bien sûr qu’on ne lui ferait plus de mal, il cria : Ora pro nobis. Mais le bâton continuait à frapper, et il ne s’arrêta que quand il eut crié pour la troisième fois : Ora pro nobis.

Le bonhomme retourna tranquillement chez lui appuyé sur son bâton, et il vécut heureux jusqu’à la fin de ses jours.


Conté en 1880, par François Marquer, de Saint-Cast, mousse, âgé de 13 ans.