Page:Sébillot - Contes des landes et des grèves.djvu/109

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On le conduisit à la maîtresse de la maison, et, quand il eut raconté son histoire, et qu’il eut dit comment il avait tué les géants et délivré les princesses, elle lui sauta au cou, et lui dit : « C’est toi qui m’as délivrée ! ».

Cette maîtresse d’auberge était la plus belle des trois princesses ; elle était venue demeurer là et avait fait mettre l’enseigne, pensant que son libérateur la lirait peut-être en passant, et qu’elle pourrait le reconnaître en entendant son histoire.

Le garçon et la princesse se marièrent peu après ; et il y eut à cette occasion la plus belle paire de noces qu’on ait jamais vue ; et ils furent heureux tout le restant de leurs jours.


(Conté par Jean David, du Gouray).