Page:Sébillot - Contes des landes et des grèves.djvu/17

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les gros blocs erratiques qui parsèment les collines vers la limite des arrondissements de St-Brieuc et Loudéac, avaient été ou étaient encore la résidence de fées indigènes qui portaient le nom de Margot-la-Fée[1].

J’ai terminé ce livre par un choix de contes comiques ; ils sont très nombreux en Haute-Bretagne, et à ce point de vue elle l’emporte de beaucoup sur la Bretagne bretonnante, plus rêveuse et plus grave ; il y en a relativement plus aussi dans l’Ille-et-Vilaine que dans les Côtes-du-Nord ; dans le premier de

    des pêcheurs (n. 1 à 20), Contes des marins (n. 1, 8, 10, 11), Société archéologique du Finistère, t. XIII, p. 206-228 ; 331-338 (n. 1-11) ; c’est à ce recueil que j’ai emprunté la Houle de la Corbière et Petits-yeux voient clair, qui figurent dans le présent volume). Acta comparationis litterarum universarum. Klausenbourg, n. XC ; (la fée du Port-Pérou). Almanach du Phare de la Loire 1892, p. 96, Traditions et superstitions de la Haute-Bretagne, t. I, p. 76 et suiv. J’ai résumé les divers épisodes de ce groupe dans le t. 1er des Légendes locales de la Haute-Bretagne, p. 38-52.

  1. Paul Sébillot. Contes pop. de la Haute-Bretagne (n. 17, 24), Contes des paysans et des pêcheurs (n. 32 et 33), Traditions et superstitions de la Haute-Bretagne, t. I, p. 105-120 ; Les Margot la Fée. Maisonneuve, 1880 in-8o (Ext. des Mém. de la Soc. d’Emulation des Côtes-du-Nord 14 légendes) ; voir aussi Légendes locales, t. I, p. 106, 119. Les contes no 11, 17 et 19 de ce volume appartiennent à cette série.