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Page:Sébillot - Contes des landes et des grèves.djvu/95

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consentit. Quand Yves-Marie eut franchi la montagne, il arriva à l’entrée de la caverne, et, ayant lu sur une pierre ce que son frère avait écrit, il entra et vit un homme qui venait de mourir, car son corps était encore chaud. Il avait la barbe et les cheveux qui lui tombaient jusqu’aux pieds, et son corps était couvert d’une espèce de mousse. Yves-Marie reconnut son frère ; il le souleva pour l’embrasser, et aussitôt il tomba mort à côté de lui.


(Conté par Jeanne-Marie Kerneven, de Guingamp).