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les lourdes charges du budget, le sort des petits employés ;

Encouragé et propagé l’instruction.

Qui aurait dit, il y a quatre ans, que la France se serait relevée aussi vite, et que la prospérité y serait, malgré tant de désastres, aussi grande que dans les États les plus florissants de l’Europe !

Les partisans de l’empire et les monarchistes vous parlent sans cesse de la prospérité du règne qui a fini par l’invasion ; quand ils sont à bout de raisons, ils vont jusqu’à dire que sous la République les récoltes ne sauraient être aussi abondantes que sous l’empire, et que le commerce ne peut prospérer. Bien que le bon sens seul suffise pour avoir raison de ces mensonges, voici des chiffres officiels qui prouvent que les affaires vont aussi bien et mieux qu’autrefois.

En 1868, l’année de l’empire où la récolte en blé a été la plus considérable la production a été de cent seize millions sept cent-quatre-vingt trois mille hectolitres (116,783,000). — En 1872, sous la République, et malgré la perte de l’Alsace