de cordes très longues et rondes, que la mer jette sur le rivage et qui poussent dans les fonds qui découvrent seulement à la grande marée. Parfois ils s’amusent à en réunir plusieurs ; l’un tient le faisceau par le bout, tandis que l’autre tire dessus ; généralement le varech écourte brusquement et les deux joueurs tombent sur le dos, chacun de son côté.
Au cap de Bonne-Espérance, les enfants s’amusent à souffler dans le varech-trompette (fucus buccinnlis). comme dans l’instrument dont il porte le nom[1].
Pour imiter le bruit de la machine à battre, les petits pêcheurs tendent au vent un ruban de flèche, et ils lui disent en l’approchant de leur oreille :
Si tu résonnes
Tu auras des pommes ;
Si tu ne résonnes pas je te hacherai
Menu comme chair à pâté.
Les olives des goëmons leur servent à
- ↑ Thunberg. Voyages. t. i, p. 273.