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LES MUSES FRANÇAISES

COLLABORATION. — Mercure de France (1902-1903-1904-1905-1907). — La Plume (1903-1905). — La Revue Latine (1903). — La Fronde (1902-1903). — L’Ermitage (1905-1906). — Poésia (1907-1908). — La Lorraine (1904). — Vox (1904-1906). — Durandal, Bruxelles (1905- 1906-1907-1908). — Le Beffroi (1905-1906). — Les Lettres (1902). — Journal d’Alsace, Strasbourg (1906). — La Revue Hebdomadaire (1902- 1905). — Gil Blas (1908).

CONSULTER. — Émile Faguet, Revue Latine, 25 septembre 1902, 25 février 1908. — Remy de Gourmont, Mercure de France, mai 1904. — Jean de Gourmont, Mercure de France, 1er avril 1907. — H. Chantavoine, Journal des Débats, 31 août 1904. — {{sc|Stuart Merrill}, La Plume, 1er janvier 1903. — René Ghil, La Balance (Moscou), août 1904. — A. Retté, La Revue, 1er avril 1905. — Ch. Folley, Écho de Paris, 8 août 1904. — Paul Marion, République française, juillet 1904. — Maurice Cabs, Gil Blas, 4 mai 1907. — Anonyme, Le Semeur, 30 mars 1907. — André du Fresnois, La Phalange, 15 mai 1907. — Henri Liebrecht, Le Thyrse, novembre 1905. — Henri Spiess, La Revue verte (Genève), 17 février 1906. — Émile Nicolas, La Lorraine (Nancy), 15 novembre 1904. — Pierre Quillard, Mercure de France, septembre 1902, octobre, septembre 1904 — Franz Anzel, Durandal, décembre 1904, avril 1905. — Firmin Van den Bosch, Durandal, 3 mars 1906. — Alcanter de Brahm, La Critique, 20 mars 1903. — Octave Uzanne, La Dépêche de Toulouse, 13 mars 1905. — Harlor, La Fronde, octobre 1902. — Jane Misme, La Fronde, 1er décembre 1904. — M.-C. Poinsot, Vox, janvier 1905-1908 ; La Pensée, octobre, décembre 1903. — Fernand Larcier, La Belgique artistique et littéraire, avril 1907. — G. Walch, Anthologie des poètes français, 1908. — Remy de Gourmont, Promenades littéraires, 2e série, 1906. — G. Casella et E. Gaubert, La Nouvelle littérature, 1906.


AU LABOUR


La terre luit, comme le ventre clair d’un grèbe,
Étalant au bord des forêts son flanc soyeux.
Et voici, retournant patiemment la glèbe,
Le couple angéliquement doux de mes grands bœufs.

Les voici cadencés, majestueux et graves,
S’avançant balancés d’un rythme harmonieux ;
Le pied prudent, le front haut sous le joug, la bave
Défilant lentement des mufles spongieux.

Couple pensif et fort qui sait comme on emblave
Et comment on laboure et connaît le chemin
Par où l’on va chercher le maïs et les raves ;
Qui ne tolère pas le bâton ni le frein.

Couple qui sait tracer seul d’impeccables lignes.
Épris d’ordre serein, enseignant, rituel,