« L’histoire est semblable à un portrait qui est d’autant meilleur qu’on ne cherche point à y représenter la beauté, mais ce qui se rapproche le plus de l’original. »
(Pallavicini : Histoire du Concile de Trente.)
« Ce n’est qu’en laissant s’écouler un long espace de temps que l’on arrive à connaître la personne qu’on étudie. »
(sadi : Le Boustan.)
Je ne sais quelle impression laissera ce livre à ses iecleurs, mais, aumomentde lui donner l’exeatj’éprouve’f— besoin de résumer en quelques lignes mon opinion générale sur Sainte-Beuve.
Et d’abord ce n’est pas la fantaisie qui m’a fait diviser : el ouvrage en deux parties distinctes, encore qu’elles se complètent l’une par l’autre. Quand je l’entrepris, j’avais : ; Jr Sainte-Beuve deux ou trois idées préconçues qui m’év.ent venues de divers côtés et un peu du sien, car il faut •iii rendre celle justice que, conlrairemenl à beaucoup d’écrivains, il ne s’esl poinl embelli, tant s’en faut, pour en imposer à la postérité.