— Beaucoup ? Cela te faisait du bien, dis ?
— Oh oui ! c’était bon !
Et elle regardait Germaine, la figure rassérénée, reconnaissante au fond du plaisir intense et si nouveau que celle-ci venait de lui procurer et de la grande découverte qu’elle venait de faire, et dont elle sentait confusément qu’elle retirerait à l’avenir d’autres voluptés.
Germaine, tout en continuant à l’embrasser tendrement et à la cajoler, glissa tout doucement sa main dans les dessous de l’enfant, montant insensiblement entre les jambes et atteignant la petite fente sexuelle qu’elle sentit encore toute humide.
— Veux-tu, petite chérie, me prouver que tu m’aimes bien et que tu n’es pas fâchée de ce que je viens de t’apprendre ? Laisse-moi caresser encore une fois ta gentille petite fente et te faire jouir une fois de plus. Veux-tu, mignonne ?
Marguerite la regarda, rougissant à nouveau, un moment hésitante, puis entoura le cou de sa bonne, l’embrassa à son tour, et elle lui glissa à l’oreille :
— Oui, je veux bien !
Germaine recommença à caresser la petite fille. Marguerite, de nouveau émue, s’abandonnait en se