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Page:Ségalas - Les Oiseaux de passage, 1837.djvu/100

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le prêtre.

Il n’a pas comme vous des genoux en acier,
Qui devant Dieu jamais ne plient.


À vous, jamais à lui, les théâtres joyeux,
Les femmes à la taille élancée, aux longs yeux,
Les bals avec leur danse, avec leur fol orchestre :
Il a pris, dédaigneux de ce monde enchanté,
Les clefs du paradis du ciel, puis a jeté
Celles du paradis terrestre


Qu’il voudrait nous quitter pour le monde des saints,
Voir les martyrs avec les palmes dans leurs mains !
Pourtant, pour habiter ces villes de lumière
Que peuplent les élus, il lui faut traverser