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l’assassin.

Je te ramasserais jusque dans le sang même,
Et je ne craindrais pas de me tacher la main ! »


Je suis riche, heureux ! Vite, un banquet de merveilles,
Des mets tout parfumés, des fleurs dans des corbeilles,
Du vermeil, des cristaux ; puis des chansons en chœur,
Des yeux étincelans que la joie illumine,
Des rires fous, du punch qui brûle la poitrine,
Des femmes de vingt ans qui nous brûlent le cœur !



Il faut que tout, chez moi, soit délice et magie.
Je souffre !… Oh ! non, je suis très-heureux, je le veux.
Bals de gaze et de fleurs, et banquets fastueux,
À moi, j’ai de l’or !… Dieu ! cette pièce est rougie !