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le brigand espagnol.

Au combat du taureau sur les bancs des estrades,
Au Prado, dans les promenades,
Auprès du confessionnal ;


Allez vous attacher à votre douce reine,
Comme au saint l’auréole, et la corde au gibet,
La baguette à l’alcade, au prisonnier la chaîne,
Au voyageur sa bourse pleine,
Comme les grelots au mulet :


Si je m’avance, moi, vers une jeune fille,
Ce n’est point pour baiser sa main d’un blanc de lis,
Voir son col de satin, son pied fin qui sautille ;
C’est pour détacher sa mantille,
Ou bien ses bagues de rubis.