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les morts.



« Dont le regard divin traverse la planète,
« L’étoile scintillante et la longue comète,
« Et s’allonge toujours jusques à l’infini ;
« Qui s’en va voir tes saints dans leur monde béni ;
« Comme un pays natal, sait le ciel et l’espace ;
« Entre dans ton palais, et te regarde en face. »


Et la voix de la foi me parlait dans le cœur,
La voix qui dit espoir, la voix qui dit bonheur.
« Mais où sont donc les morts ? » dis-je sans épouvante.
Jérusalem céleste, ville éblouissante,
Ma pensée aussitôt te vit aux cieux vermeils,
Et j’allai voyageant au pays des soleils