Page:Ségalas - Les Oiseaux de passage, 1837.djvu/191

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
189
chodruc-duclos.

De peur de le toucher avec son cachemire ;
Un enfant l’examine en ouvrant de grands yeux :
Auprès des chaînes d’or, aux vitraux agrafées,
Des soleils de brillans, des cristaux, il croit voir
Un des magiciens de ses contes du soir
Errant dans un palais de fées.


Le superbe leur lance un regard de dédain,
Et passe ; puis il dit en lui, Duclos le sage :
« Que m’importe, mon Dieu ! d’avoir dans mon passage
« Déchiré mes habits aux ronces du chemin,
« Si leur Paris doré, sous ses tissus de fête,
« Regarde mes haillons avec ses milliers d’yeux !
« Eh ! que m’importe encor que mon chapeau soit vieux,
« Pourvu que je le porte en levant haut la tête !