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Page:Ségalas - Les Oiseaux de passage, 1837.djvu/196

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les deux



Mais as-tu remué tous ces flots de la foule ?
As-tu cherché la vase au fond de l’eau qui coule ?
Bien des hommes du monde, au luxe étincelant,
Ont plus de fange au cœur que toi sous ta sandale ;
Eh ! que leur fait d’avoir une âme noire et sale,
Si leur habit est propre, et si leur linge est blanc !


Ta longue barbe grise, épaissie, onduleuse,
Qui jadis s’étalait si fière, l’orgueilleuse,
Caressait tes haillons, tombait à larges flots,
S’humilie à toucher ta cravate de soie,
Et dit seule au passant distrait qui te coudoie :
« Tourne la tête et vois ; ceci, ce fut Duclos. »


C’est qu’il a bien perdu dans sa métamorphose :
Qu’est-ce donc maintenant que Duclos ? peu de chose ;