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paris.

De ces voix qui ne sont que chant et que merveille,
Qui peuvent arriver bruyantes à l’oreille,
Mais sont toujours douces au cœur !


Oh ! je t’aime, malgré tes ruisseaux, où la roue
Se noircit, tes égouts et tes pavés boueux !
Ton front est pailleté de brillans lumineux,
Orné de frais rubans, de gaze où le vent joue,
De plumes, de dentelle au parfum de boudoir ;
Et l’œil s’arrête là, sans se baisser pour voir
Si tu mets tes pieds dans la boue !


J’aime tes bataillons de maisons au toit noir !
Chacune est animée et vit ; des yeux rayonnent
Près de chaque fenêtre, et mille voix bourdonnent
À chaque étage ; au ciel un soupir, un espoir,