rouge ; lui effrayé. — Moussu Dormère attrapé. — Bon Moussu Jacques ! Rame aimer bon Moussu Jacques. — Petite Maîtresse contente ! — Pauvre petite Maîtresse ! Quand petite Maîtresse avoir maison, moi chasser moussu Georges avec fouet, moi laisser entrer Moussu Jacques toujours ; lui aimer petite Maîtresse ; lui bon, lui excellent ! lui en colère contre coquin Moussu Georges ; lui briller les yeux comme Rame ; lui beau en colère. Hop ! Hap ! Houp ! Vivat Moussu Jacques !
— Assez, assez, Rame, dit Pélagie en arrêtant Rame au milieu d’un bond de trois pieds. Il ne faut pas parler comme cela des maîtres.
Moi, pas maîtres Moussu Dormère, Moussu Georges ; moi veux maîtres petite Mam’selle et Moussu Jacques. Moi esclave à Moussu Jacques.
Finis, je t’en prie, mon bon Rame ; si mon oncle savait tout ce que tu dis, il serait fâché contre toi, contre moi et contre Pélagie. »
Rame s’arrêta tout court. Il baisa la main que lui tendait Geneviève.
« Rame plus rien dire, Rame très fâché faire gronder pauvre petite Maîtresse. »
Geneviève et Pélagie montèrent dans leur chambre ; Rame les suivit pour préparer le couvert, car Geneviève avait demandé à dîner dans sa chambre avec Pélagie.
Après le dîner, qui se passa gaiement, et une promenade avec sa bonne, Geneviève se coucha