M. Dormère, un peu surpris, ne répondit pas, pour ne pas accuser Georges, dont il comprit enfin le silence. Mlle Primerose retourna près des enfants pour tâcher de mieux éclaircir l’affaire, qui lui semblait un peu brouillée du côté de Georges.
Elle trouva Geneviève en larmes ; Georges boudait dans un coin ; Louis et Hélène cherchaient à consoler Geneviève.
Eh bien ! eh bien ! qu’y a-t-il encore ? qu’est-ce que c’est ?
— Ce n’est rien, ma cousine ; je me suis fait mal à la jambe, répondit Geneviève en essuyant ses larmes.
Et pourquoi Georges boude-t-il tout seul près du mur ?
Parce que, Louis et moi, nous lui avons dit qu’il était méchant et que nous ne voulions plus jouer avec lui.
Pourquoi lui avez-vous dit cela ?
Parce qu’après avoir dit beaucoup de choses désagréables à la pauvre Geneviève, qui ne lui répondait rien, il lui a donné un grand coup de maillet dans les jambes. Hélène et moi, nous nous sommes fâchés ; nous avons chassé Georges et nous sommes revenus consoler la pauvre Geneviève qui pleurait.