Adieu, adieu, ma cousine ; nous sommes un peu pressés ; nous avons beaucoup à faire.
C’est ce que je vois ; je voudrais seulement expliquer à Georges…
Je lui expliquerai, ma cousine, Adieu. »
Mlle Primerose comprit enfin qu’elle était importune et s’en alla.
« Il n’est guère poli, se dit-elle ; je parie qu’il ne saura rien expliquer à Georges ; c’est pourtant intéressant ce que j’avais à lui dire ; c’est ainsi qu’on fait l’éducation des enfants ; on leur apprend un tas de choses tout en causant. Mais celui-ci ne saura jamais rien avec ce père maussade. C’est un vrai ours que ce cousin. Au reste, qu’ils s’arrangent comme ils voudront ; je ne m’en mêle plus. »
Le lendemain, M. Dormère et Georges s’apprêtaient pour aller gagner le chemin de fer. Geneviève mettait son chapeau dans sa chambre.
Papa, je suis fâché que vous emmeniez Geneviève : elle va vous gêner pour vos courses à Paris.
C’est bien ce que je pense, mais elle a demandé à nous accompagner ; je croyais que cela te ferait plaisir.
Moi ! pas du tout, papa ; au contraire, elle me gêne. Et puis le nègre voudra la suivre bien certai-