Page:Ségur - Comédies et proverbes.djvu/198

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Guillaume, embarrassé.

Ah ! pardon, mademoiselle, je ne pensais plus que vous fussiez ici. Ce n’est rien, une plaisanterie.

Mademoiselle Octavie, souriant.

Est-ce le paquet que vous tenez si soigneusement caché derrière votre dos, mon bon Guillaume ?… Eh bien, tout le monde est devenu muet ?… Qu’y a-t-il donc ?

Guillaume.

Mademoiselle… c’est que… voyez-vous… je ne suis pas jeune… j’ai mes vieilles habitudes… Alors… (Il se gratte la tête. Mlle Octavie le regarde en souriant.) Alors, mademoiselle, je voudrais bien sortir d’ici ! Ce n’est pas convenable que j’occupe la chambre de ces demoiselles.

Mademoiselle Octavie, souriant.

Mais que tenez-vous derrière votre dos ?

Guillaume, agité.

C’est quelque chose, mademoiselle… Bien sûr, mademoiselle… Vous pouvez m’en croire.

Mademoiselle Octavie.

Mais ce quelque chose, qu’est-ce que c’est ?

Guillaume, très agité.

Mon Dieu, mais j’ai dit, c’est quelque chose… quelque chose qui n’est pas à moi. Là… êtes-vous contente, à présent ?