Ta maman n’est pas ma maman ! Et d’ailleurs si elle savait comme tu es méchante et menteuse, elle ne t’écouterait pas comme elle fait.
Si tu ne fais pas ma robe et ma capeline, je le dirai à maman.
Dis ce que tu voudras et laisse-moi tranquille. (Gizelle s’approche de Blanche, lui arrache son livre, et déchire les pages. Blanche s’élance sur Gizelle, lui reprend son livre et la pousse ; Gizelle tombe sur le canapé.)
Tu as fait une jolie chose ! Tu as déchiré le livre de ton papa, un livre magnifique, plein d’images !
Ce n’est pas moi ! C’est ta faute !
Ma faute ? C’est joli, par exemple ! C’est toi qui es venue me l’arracher d’entre les mains.
Pourquoi lisais-tu ? Pourquoi ne travaillais-tu pas ?
Ah ! tu m’ennuies à la fin ! Tiens, voilà ta robe, et va-t-en ! (Blanche lui jette à la tête la robe de la poupée.)
Je vais le dire à maman.