Page:Ségur - Comédies et proverbes.djvu/363

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pitié depuis l’accident de Gudule ; il est toujours si triste !

Gertrude.

Et toujours les yeux rouges comme s’il avait pleuré.

Francine.

Et tu as remarqué qu’il ne ment plus ?

Gertrude.

Oui ; je crois réellement qu’il est corrigé. Ce serait bien heureux !

Francine.

C’est qu’on ne pouvait croire un mot de ce qu’il disait !

Gertrude.

Ce n’est pas encore bien sûr qu’il soit corrigé ! Il n’a pas eu d’occasion de mentir depuis la maladie de la pauvre Gudule ; s’il fallait avouer quelque sottise et se faire gronder, je crains bien qu’il ne mente comme jadis, en inventant quelque histoire absurde et impossible.

Francine.

Ah ! la jolie boîte ! La belle écritoire ! Regarde donc, Gertrude !… C’est magnifique ! (Gertrude approche et regarde avec Francine ; elles ouvrent la boîte.)

Gertrude.

Comme c’est joli ! comme c’est beau !

Francine.

Ah ! vois donc ! des pièces tachées d’encre !

Gertrude.

Quel dommage ! Tout le jeu est abîmé, perdu.

Francine.

Si on frottait un peu fort, on pourrait peut-être