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Scène VII

Les précédents, Gudule, Léonce, Hector, Achille.


(Gudule paraît, appuyée sur le bras de Léonce et soutenue de l’autre côté par Hector et Achille ; elle est très pâle, marche difficilement et demande un fauteuil ; Achille lui en approche un.)

M. et Madame de Pontisse. Gudule ! toi, chère enfant ? Quelle surprise charmante !

Gudule.

Léonce et ses amis m’ont amenée jusqu’ici pour vous voir tous réunis. Gertrude, Francine, me voici près de vous… (Gertrude se jette à son cou en sanglotant ; Francine pleure.

Gudule, très effrayée

Qu’y a-t-il, mon Dieu ? Mes amies, mes chères amies, qu’avez-vous ? (Gertrude et Francine veulent répondre ; leurs larmes les empêchent de parler.)

M. de Ramière.

Il y a, ma chère Gudule, quelque chose qui ne fait pas honneur à vos amies ; par une indiscrétion et un mouvement de curiosité impardonnable à leur âge, elles ont ouvert ce meuble (il le désigne de la main), elles en ont retiré des objets que…

Léonce, vivement.

C’est moi, c’est moi qui les ai retirés pour les voir, pour me distraire ; ce n’est ni Gertrude ni Francine.

M. de Ramière.

Ah ! cela diminue leur faute d’autant ; mais ces de-