Comment, Pascal ! mon bon Pascal ! Vous me quittez ? moi, l’aînée de la famille.
Pardon, Madame ! l’aîné est M. Pierre. C’est chez lui que je devais entrer lorsque… lorsque… la pauvre Madame… Madame sait… Par égard pour ces demoiselles si bonnes et si aimables, j’ai demandé à M. Pierre de me permettre d’entrer chez vous, Madame. Mais franchement la vie n’y est pas tenable, grâce à Mlle Gizelle ; si je n’ai pas quitté, c’est pour servir et protéger mes pauvres jeunes maîtresses ; les voilà délivrées et j’ai demandé à M. Pierre de le suivre ; ce bon M. Pierre qui les aime bien, lui, m’a serré la main en signe de consentement ; et je préviens Madame de chercher un remplaçant ; le plus tôt sera le mieux.
Vous aussi, Pascal, vous m’abandonnez ; je croyais pouvoir compter sur vous.
Pardon, Madame ; avec Mlle Gizelle le bon Dieu lui-même n’y tiendrait pas. (Il sort.)
Scène VIII
Victor, il faut que nous changions notre manière