accueil ; de sorte qu’en peu d’instants on entendit partir de ce coin des rires, des cris de joie, des conversations animées.
La mère Robillard y amena aussi Félicie et les petits Castelsot. Ils regardèrent avec dédain.
« Un joli dessert, dit Félicie, de vieux gâteaux au beurre rance…
Pas du tout, ils sont excellents et tout frais.
Tu trouves tout bon, toi ; pourvu que tu manges, tu es content.
Et toi, tu trouves tout mauvais. Moi, je suis toujours content ; toi, tu es toujours grognon.
Veux-tu goûter des sucres d’orge ? ils sont très bons.
Fi donc ! C’est commun, des sucres d’orge ! Tous les gamins de Paris en mangent toute la journée.
C’est qu’ils ont bon goût ; ils aiment les bonnes choses.
Et tout cela est sale, tout le monde y a touché ; on voit la trace des doigts.
Et avec quoi veux-tu qu’on y touche ? Avec les pieds ? avec les dents ?