Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/171

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


XV

Conversations utiles


Félicie était restée dans le salon avec son oncle ; il s’assit, lui prit la main, la fit asseoir près de lui.

« Ma chère petite, tu as eu un bon mouvement, tu y as cédé, c’est bien, très bien. Je vois que ton cœur est moins mauvais que je ne le croyais. Sais-tu ce qui te fait mal ? Ce sont ces petits Castelsot, qui sont bêtes, ridicules, détestables et détestés. Crois-tu que je ne me sois pas aperçu chez les Robillard, et que tout le monde n’ait pas vu leurs airs ridicules, leurs moqueries méchantes ?

Félicie.

Mais non, mon oncle, je vous assure que vous vous trompez…