Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/208

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de main s’ils en ont besoin ; en cas d’accident… je compte sur toi, ajouta le général en lui tendant la main.

Diloy.

Quant à ça, monsieur le comte n’a pas à s’inquiéter ; moi qui suis affectionné aux enfants, je ne les laisserai pas avoir du mal ; monsieur le comte a raison de compter sur moi. Au revoir, monsieur le comte et mademoiselle.

— Au revoir bientôt, Diloy, dit Gertrude avec un sourire.

— En voilà une qui est aimable ! murmura Diloy en s’en allant.

Gertrude.

Mon oncle, qui donc ce bon Diloy a-t-il encore sauvé ?

Le général.

Parbleu ! rien que ta tante Hélène, Félicie, Laurent et Anne. »

Et il raconta à Gertrude la visite du chemineau au château de Castelsot, la rencontre dans la forêt, le combat contre l’ours et l’ingratitude de Félicie, un peu atténuée par son bon mouvement de la veille.

« L’excellent, le brave homme ! s’écria Gertrude. Mais je ne comprends pas deux choses, mon oncle : d’abord la visite chez les Castelsot, et puis l’aversion de Félicie.

Le général.

Aïe, aïe ! je me suis fourvoyé… Pour te faire comprendre le tout, je dois commettre une in-