Vous ne craindrez pas de me suivre en Algérie ?
Je vous suivrai partout avec plaisir.
C’est donc une chose convenue ?
Mais il me semble que la chose est bien décidée.
Merci, chère amie, merci, dit le général en lui baisant encore la main. Vous me permettez de l’annoncer à mes sœurs et à ma chère petite Gertrude ? Si vous vouliez venir aussi ?
Je vais y aller avec vous ; ce sera mon premier acte d’obéissance. »
Le général offrit son bras à Mme de Saintluc : ils entrèrent en riant chez Mme d’Orvillet. Mme de Soubise y était encore.
Nous venons vous annoncer une nouvelle, une bonne nouvelle, mes chères amies. Je vous présente ma femme.
— Une sœur de plus, dirent-elles toutes deux en l’embrassant.
— Cher Albert, comme tu fais bien ! lui dit Mme d’Orvillet en l’embrassant à son tour.
Appelle Gertrude, Amélie, que je lui annonce tout de suite mon heureux mariage. Mais ne lui dis rien.