Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/349

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Le général.

Vous ne craindrez pas de me suivre en Algérie ?

Madame de Saintluc.

Je vous suivrai partout avec plaisir.

Le général.

C’est donc une chose convenue ?

Madame de Saintluc.

Mais il me semble que la chose est bien décidée.

Le général.

Merci, chère amie, merci, dit le général en lui baisant encore la main. Vous me permettez de l’annoncer à mes sœurs et à ma chère petite Gertrude ? Si vous vouliez venir aussi ?

Madame de Saintluc.

Je vais y aller avec vous ; ce sera mon premier acte d’obéissance. »

Le général offrit son bras à Mme de Saintluc : ils entrèrent en riant chez Mme d’Orvillet. Mme de Soubise y était encore.

Le général

Nous venons vous annoncer une nouvelle, une bonne nouvelle, mes chères amies. Je vous présente ma femme.

— Une sœur de plus, dirent-elles toutes deux en l’embrassant.

— Cher Albert, comme tu fais bien ! lui dit Mme d’Orvillet en l’embrassant à son tour.

Le général.

Appelle Gertrude, Amélie, que je lui annonce tout de suite mon heureux mariage. Mais ne lui dis rien.