chez sa sœur, le général alla chez sa nièce, qu’il trouva peignant une vue de Valjoli.
Gertrude, ma fille, veux-tu te marier ?
— Cela dépend du mari que vous m’aurez choisi, mon oncle, répondit Gertrude en rougissant.
Oh ! quant à cela, c’est un mari de premier choix : tout ce qu’il faut pour te rendre heureuse. Bon chrétien, bon fils, garçon sage et rangé, joli garçon, de l’esprit, de l’instruction, des goûts tranquilles ; il t’aime comme un fou. En veux-tu ?
D’après le portrait que vous en faites, mon oncle, ma réponse est facile à deviner, si toutefois maman veut bien y consentir.
C’est fait ; elle a dit oui.
Alors je dis comme elle, mon oncle.
Et tu ne demandes seulement pas son nom ?
En faisant son éloge, vous l’avez nommé, mon oncle.
Bravo ! voilà qui est bien répondu. Ne bouge pas d’ici. Je reviens dans deux minutes. »
Le général sortit précipitamment. Il ne tarda pas à rentrer, suivi du jeune duc.