Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/90

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La bonne.

Ne vous éloignez pas trop, Félicie.

Laurent, riant.

Cunégonde, n’oubliez pas le rêve du pauvre chemineau. Si le rêve n’était pas un rêve, qu’est-ce que vous feriez ?

Cunégonde, en colère.

Je vous ferais fouetter par votre maman, pour vous punir de votre impertinence.

Laurent.

Si le chemineau vous fouette tout de bon, appelez-nous.

La bonne.

Taisez-vous, mes enfants ; il ne faut pas rire de ce qui est désagréable aux autres. Et cette histoire ne peut pas être agréable à Mlle Cunégonde. »

Félicie était au supplice ; elle s’éloigna avec ses amis.

Félicie.

Je déteste cet abominable chemineau.

Cunégonde.

On devrait l’enfermer pour le punir de son invention.

Clodoald.

Il faut que papa le fasse chasser du pays.

Cunégonde.

Où est votre maman ? Nous voudrions lui dire bonjour.

Félicie.

Elle est allée faire une visite à ce misérable.