gens assez méchants pour se moquer des bossus, ce qui est très mal.
Certainement, c’est très mal ; ce n’est pas sa faute s’il est bossu, il est très bien tout de même.
— Où donc est-il bossu ? Je ne vois pas », dit Christine en tournant autour de François.
Le pauvre François était rouge et inquiet pendant cette inspection de Christine.
« Mon Dieu ! mon Dieu ! pensait-il, si elle voit ma bosse, elle fera comme les autres, elle se moquera de moi ! »
Mme de Cémiane était embarrassée pour faire finir Christine sans que M. de Nancé s’en aperçût ; Gabrielle commençait aussi à examiner le dos de François, lorsque Christine s’écria :
« Voilà ! voilà ! je vois ! C’est là, sur le dos ! Vois-tu, Gabrielle ?
Oui, je vois ; mais ce n’est rien du tout. Pauvre garçon ! tu croyais que nous nous moquerions de toi ? Ce serait bien méchant ! Tu n’as plus peur, n’est-ce pas ? Comment t’appelles-tu ? Où est ta maman ?
Je m’appelle François ; maman est morte, je ne l’ai jamais vue : et voilà papa avec votre maman.
Comment, c’est ce Monsieur qui est ton papa ?
Pourquoi cela vous étonne-t-il, ma bonne petite ?