Page:Ségur - François le bossu.djvu/164

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
bernard.

Vous serez malades d’avoir trop mangé.

gabrielle.

Et personne ne vous plaindra. »

Maurice et Adolphe, mal à l’aise et honteux, ne répondaient pas ; ils avaient fini leur repas. On sortit de table ; tout le monde descendit au jardin ; les enfants se mirent à jouer et à courir, à l’exception de Maurice et d’Adolphe, qui restèrent au salon à moitié couchés dans des fauteuils. Ils avaient comploté de s’emparer de quelques cigarettes qu’ils avaient vues sur la cheminée, et de fumer quand ils seraient seuls ; leurs parents leur avaient expressément défendu de fumer, mais ils n’avaient pas l’habitude de l’obéissance, et ils firent en sorte qu’on ne s’aperçût pas de leur absence.