Je ne sais pas ; ils ne me l’ont pas dit.
T’ont-ils raconté comment le feu avait pris au salon ?
Non, je ne le leur ai pas demandé.
De quoi avez-vous donc causé ?
Mais ils n’ont pas causé ; j’ai parlé tout seul.
Ah ! mon Dieu ! est-ce que leur langue est brûlée ?
Non ; seulement ils ne parlent pas. »
Christine le regarda attentivement.
François,… ils t’ont fait quelque méchanceté, et tu ne veux pas le dire. Je le vois à ton air embarrassé.
— Et tu as deviné, Christine, dit M. de Nancé en riant. Ils ne lui ont pas dit un mot, pas répondu un oui ou un non ; ils ne l’ont pas regardé. Et François veut y retourner.
Tu es trop bon, François ! Je t’assure que tu es trop bon. Ne trouvez-vous pas, cher Monsieur ?
On n’est jamais trop bon, ma petite Christine, et rarement on l’est assez. En retournant chez