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XXIII


fin de maurice


Le lendemain, Maurice arriva pâle et défait, les yeux rouges et gonflés, la poitrine oppressée. Le départ de ses parents lui avait causé une douleur profonde, malgré la promesse de sa mère de revenir dès qu’il y aurait une amélioration dans la santé de son grand-père. Quand il vit François et Christine qui accouraient au-devant de lui, il sourit, un éclair de joie illumina son visage ; il hâta le pas pour les joindre plus vite ; dans son empressement, une de ses jambes accrocha l’autre, et il tomba tout de son long par terre ; aussitôt un flot de sang s’échappa de sa bouche : une veine s’était rompue dans sa poitrine. François et Christine coururent à lui pour le relever, et, malgré leur frayeur, ils n’en témoignèrent aucune, de peur d’effrayer Maurice.

« Va chercher papa, dit François à l’oreille de Christine, qui partit comme une flèche.