Je ne peux pas ; ma bonne attend.
Qu’est-ce que ça fait ? Elle attendra un peu.
Mais maman me gronderait et ne me laisserait plus venir.
Ta maman ne le saura pas.
Oh oui ! ma bonne lui dit tout. »
La tête de la bonne apparut à la porte.
« Allons donc, Christine, dépêchez-vous !
Me voici, ma bonne, me voici ! »
Christine courut à sa tante pour dire adieu.
François et Bernard voulurent l’embrasser ; ils n’eurent pas le temps ; la bonne entra dans le salon.
Christine, vous ne voulez donc pas venir ? Il est tard ; votre maman ne sera pas contente.
Me voici, ma bonne, me voici !
Et ta poupée ? tu la laisses ?
— Je n’ai pas le temps, répondit tout bas Christine effarée ; finis la robe, je t’en prie ; tu me la donneras quand je reviendrai. »
La bonne prit le bras de Christine, et, sans lui donner le temps d’embrasser Gabrielle, elle l’em-