Je serais bien fâchée d’avoir un frère bossu !
Et moi, je serais bien heureuse d’avoir un frère si bon !
— Signorina Christina dit bien, fait bien et pense bien, dit Paolo, qui s’était approché d’elles sans qu’elles le vissent.
Comme c’est vilain d’écouter, Monsieur Paolo ! Vous m’avez fait peur.
On a toujours peur quand on dit mal, signorina.
Je n’ai rien dit de mal. Vous n’allez pas raconter tout cela à François, je l’espère bien ?
Pourquoi ? Puisque vous n’avez rien dit de mal !
Non, certainement ; mais tout de même je ne veux pas que François sache ce que nous avons dit.
Pourquoi ? pouisque…
Monsieur Paolo, Monsieur Paolo, venez m’aider, je vous prie, à prendre les écrevisses et les mettre dans une terrine. »
Paolo alla vers François, qui achevait de retirer les écrevisses des pêchettes ; il les mettait à mesure dans une terrine couverte.