m’amuse, avec des méchants maîtres comme les miens ?
Méchants ! Qu’est-ce que tu dis donc ? Simon m’a dit qu’ils étaient bons et qu’ils traitaient très doucement leurs garçons.
Les autres, c’est possible ; mais pas moi, toujours !
Jeannot, Jeannot, prends garde d’être ingrat !
Tiens ! Jean, tu m’ennuies avec tes sermons ; c’est pour ça que je ne vais plus vous voir, Simon et toi… Envoie ou apporte-moi les habits que tu m’as promis, et ne me fais pas de morale. Aussi bien, je suis mal ici, je crois bien que je n’y resterai pas.
Où veux-tu aller ? que veux-tu faire ? Jeannot, je t’en prie, ne fais rien de grave sans consulter Simon ; il est si bon, si sage !
Envoie-moi tes habits ; je ne te demande pas autre chose. »
Jean soupira et s’en alla lentement en répétant :
« Pauvre Jeannot ! »
Simon, auquel il raconta le soir sa conversation avec Jeannot et la scène dont il avait été témoin, alla lui-même porter les habits promis à Jeannot, et causa longuement avec M. Pontois. Quand il