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francs que vous m’avez donnés, et de les porter à maman ; vous lui direz que c’est son petit Jean qui les lui envoie, et que c’est vous qui me les avez donnés. »
Et Jean cherchait sa bourse pour retirer la pièce d’or.
L’étranger.
Attends, mon garçon ; laisse tes vingt francs dans ta bourse, il n’y a pas besoin de te presser. Et d’abord, puisque je suis un voleur, ne crains-tu pas que je te vole ton argent ?
Jean.
Oh non ! monsieur ! D’abord vous n’êtes pas un voleur, puisque vous donnez au lieu de prendre ; et puis, vous seriez un voleur pour tout le monde, que vous ne le seriez jamais pour moi.
L’étranger.
Pourquoi donc ?
Jean.
Parce que vous m’avez fait du bien, monsieur ;