Page:Ségur - La Santé des enfants.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

cuillère à café d’eau de Pagliari, faites-en boire quelques gorgées ; recommencez au bout de cinq minutes, si l’hémorragie n’est pas arrêtée.


inflammation des yeux.


Il n’est question ici que des inflammations légères, et non d’ophtalmies graves qu’un médecin seul peut traiter.

Si l’enfant a les yeux enflammés, ce qui arrive quelquefois par suite d’un coup d’air, d’une lumière trop vive, etc., prenez un oignon de lis, faites-le cuire dans très peu d’eau ; quand il est refroidi, écrasez-le pour en faire un cataplasme que vous appliquerez sur l’œil malade ; laissez-le douze heures.

L’inflammation sera dissipée, ou si elle ne l’est pas entièrement, recommencez le même remède. Si vous n’avez pas d’oignon de lis, prenez cinq ou six feuilles de laitue crue ; vous écraserez légèrement les côtes des feuilles, vous les coudrez ensemble au moyen de deux trois points et vous les mettrez sur l’œil fermé. Vous fixerez au moyen d’une légère bande de toile.

Vous aurez soin de changer toutes les deux ou trois heures.

Si au bout de douze heures il n’y a pas d’amélioration, faites une application de pomme cuite que vous laisserez cinq à six heures.

Si l’enfant ne supporte pas un corps étranger et un bandeau sur l’œil, bassinez-le toutes les heures avec de l’eau de riz froide, très légère, légèrement acidulée de quelques gouttes de vinaigre ; ou bien avec de l’eau de mélilot.