ruelle de M. le curé. Mlle Rose est liée et bien gardée. Le brigadier vous fait dire qu’est-ce que vous voulez qu’il en fasse ?
Il est fou, ce garçon ! Qu’est-ce que tu dis donc ?
Je dis qu’il faut venir tout de suite, parce que le brigadier vous demande.
Pourquoi ? Quel brigadier ?
Pourquoi ? je n’en sais rien. C’est M. Bourget qui a pris Mlle Rose.
Allez donc voir, gendarme ; je veux être pendu si je comprends un mot à ce que dit Gribouille.
C’est pourtant bien clair. M. Bourget, le brigadier, vous demande parce qu’il a pris Mlle Rose.
Pourquoi l’a-t-il prise ?
Est-ce que je sais, moi ? Elle avait bien faim. J’allais lui chercher du pain. Je me cogne contre le brigadier ; les camarades étaient partis. Nous cherchons ; plus de Rose. Il me renvoie ; je reviens, je trouve M. Bourget qui liait les jambes de Mlle Rose ; je lui dénoue le mouchoir qui l’étouffait ; il m’envoie vous demander ce qu’il en faut faire, et voilà.