pour me punir de t’avoir si mal expliqué ton ouvrage, je vais m’y mettre avec toi ; nous irons vite à nous deux.
Et tes robes ?
Mes robes viendront après ; j’ai beaucoup dormi cette nuit : je veillerai un peu ce soir, et tout sera réparé.
Non, Caroline, je vois bien que c’est ma faute, quoique tu ne le dises pas : c’est moi qui la réparerai. Va travailler ; je vais laver tout le linge tout seul et je ne le rapporterai que lorsque j’aurai tout fini.
Tu ne le pourras pas avant la nuit, mon frère.
Je le pourrai ; je sais bien ce qu’il y avait de linge du temps de maman, j’en lavais plus que cela dans la journée.
Oui, dans la journée ; mais tu n’as plus qu’une demi-journée à présent.
C’est égal : tu vas voir.
Et Gribouille, défaisant vivement le paquet, ôta sa blouse, releva les manches de sa chemise, plaça un drap sale sous ses genoux et se mit à laver, à frotter avec une telle activité que Caroline con-