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VII

LE COMPLOT


Dérigny était un soir près du général ; quelques jours s’étaient passés depuis l’arrivée de Mme Papofski, et tout avait marché le plus doucement du monde. Le général se frottait les mains et riait : il méditait certainement une malice.

« Dérigny, mon ami, dit-il d’un air joyeux, je vous ai préparé de l’ouvrage.

Dérigny

Tant que vous voudrez, mon général : mon temps est tout à vous, et je ne saurais l’employer plus agréablement qu’à vous servir.

Le général

Toujours le même ! toujours dévoué ! C’est que, voyez-vous, mon ami, j’attends du monde sous peu de jours, et il me faudra des lits à la fran-