Page:Ségur - Le général Dourakine.djvu/113

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l’attendrissement, des pleurs : le général l’avait chaque fois quittée brusquement et n’avait pas reparu de la journée ; alors elle changea de manière et prit en plaisantant les attaques les plus directes et les plus blessantes. Quelquefois le général était pris d’accès de gaieté folle ; il plaignait sa nièce de la vie ennuyeuse qu’il lui faisait mener ; il lui promettait du monde, des distractions ; et alors sa gaieté redoublait ; il riait, il se frottait les mains, il se promenait en long et en large, et dans sa joie il courait presque.