Page:Ségur - Le général Dourakine.djvu/147

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mon établissement du soir chez toi ; me permets-tu de fumer ?

Madame Dabrovine

Avez-vous besoin de le demander, mon oncle ? Vous avez donc oublié combien j’aimais l’odeur du tabac ?

Le général

Non, je me le rappelle ; mais, je craignais…

Madame Dabrovine

De me faire penser à mon pauvre Dmitri, qui fumait toujours avec vous ? Je ne l’oublie jamais, dans aucune circonstance, et j’aime tout ce qui me le rappelle ! »

Le général ne répondit pas et rapprocha son fauteuil de celui de sa nièce, lui prit la main, la serra et resta pensif.