ma pensée, qu’ils servent mal parce qu’ils n’aiment pas et ils ne s’attachent pas à cause des mauvais traitements.
Bah ! bah ! Ce sont des bêtes brutes qui ne comprennent rien.
Il me semble, mon général, qu’ils comprennent bien la menace et la punition.
Certainement, c’est parce qu’ils ont peur.
Ils comprendraient aussi bien les bonnes paroles et les bons traitements, et ils aimeraient leur maître comme je vous aime, mon général.
Mon bon Dérigny, vous êtes si différent de ces Russes grossiers !
À l’apparence, mon général, mais pas au fond.
C’est possible ! nous en parlerons plus tard ; à présent, partons. Appelez Hélène et les enfants.
Tout était prêt : le courrier venait de partir pour commander les chevaux au prochain relais. Chacun prit sa place dans la berline ; le temps était magnifique et le général de bonne humeur, mais pensif. Ce que lui avait dit Dérigny