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IV

MADAME PAPOFSKI ET LES PETITS PAPOFSKI


Le général finissait la revue des appartements, quand on entendit des cris et des vociférations qui venaient de la cour.

Le général

Qu’est-ce que c’est ? Dérigny, vous qui êtes leste, courez voir ce qu’il y a, mon ami : quelque malheur arrivé à ma nièce ou à ses marmots probablement. Je vous suivrai d’un pas moins accéléré. »

Dérigny partit ; les domestiques russes étaient déjà disparus ; on entendait leurs cris se joindre à ceux de leurs camarades ; le général pressait le pas autant que le lui permettaient ses nombreuses blessures, son embonpoint excessif et son âge avancé ; mais le château était grand ; la distance longue à parcourir. Personne ne revenait ; le gé-