Page:Ségur - Le mauvais génie.djvu/229

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M. Georgey cherchait en vain à terminer une scène qui l’embarrassait ; il n’y put parvenir qu’en lui montrant le corps de son fils étendu sur le plancher.

« Et je l’avais oublié dans mon chagrin ! » s’écria Mme Bonard en s’élançant sur le corps inanimé de son fils.

Avec l’aide de Julien et de M. Georgey, Frédéric fut relevé, déshabillé, couché, frictionné de vinaigre ; il ouvrit enfin les yeux, regarda d’un air effaré les personnes qui l’entouraient ; en jetant les yeux sur son père, il poussa un cri d’effroi, se débattit un instant et perdit encore connaissance.

« Master Bonarde pas rester, dit M. Georgey, Fridric avait un épouvantement très gros. Madme Bonarde seule rester avec pétite Juliène. »